Avenir de l’aéroport – grand angle du NF, 4 et 6 novembre 2013

La suppression des jets à réaction sur la Base aérienne, la mise en place d’activités militaires à faibles nuisances sonores, le maintien des 156 places de travail pour des travaux de maintenance avions moteur / hélicoptères et de développement technique et technologique tels que prônés par l’Aras, permettraient de lancer, sans problème majeur, les projets Cour de Gare (Frs 200 Mios d’investissements), Campus (Frs 430 Mios sur 5 ans), Agglo Sion (Frs 100 Mios), les agrandissements de la Suva et de l’Hôpital de Sion et la création de start-up, provenant des travaux de recherche des différentes chaires universitaires qui seront implantées à Sion.

L’impact économique de ces différentes constructions et transformations serait de l’ordre de Frs 1 Milliard  pour les entreprises régionales et la mise en route de ces sites permettrait la création d’environ 600 à 700 places postes de travail.  Le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ?

D’autre part, le retour à la situation selon un cadastre bruit adapté aux 576 mouvements de FA/18 de 2001, prôné par le Canton et le PDC ne tiendra pas la route pour les motifs suivants :

  1. Les mouvements sur la Base aérienne de Sion sont actuellement de 3’800, dont environ 1’000 de FA/18;  la réduction serait drastique et rendrait la Base non opérationnelle.
  2. Le remplacement éventuel du Tiger par le Gripen, aussi bruyant que le FA/18, ferait exploser les nuisances sonores et augmenter les valeurs d’alarme du cadastre bruit. 
  3. Le Conseil National a voté la surveillance aérienne 24H sur 24H qui sera effective à partir de 2015.
  4. Les pilotes professionnels qui remplaceront les pilotes de milice, voudront voler en permanence.